Le Dirigeant face à la géopolitique, réflexions suite au diner du Cercle des Femmes Dirigeantes
I/Composer avec la géopolitique.
Les problématiques de conquêtes sont intimement liée à la géopolitique. Il suffit pour s’en convaincre de voir que lors de déplacements de chefs d’État, des chefs d’entreprise font bien souvent partie de la délégation. Les 2 enjeux actuels de l’Islamisme terroriste et des Etats Puissance, leurs implications telles que les Sanctions américaines, complexifient la donne. Et ce, d’autant plus que les pays du Sud Europe regardent le terrorisme alors que ceux du Nord Europe regardent la Russie.
II/ Convergence des objectifs.
Là où le géopoliticien voit des enjeux de souveraineté, des victoires territoriales ou des conquêtes politiques, l’entrepreneur voit des opportunités de part de marché. Les alliés deviennent de nouveaux mondes de conquête telle l’Inde, devenue encore plus attractive dans le contexte du découplage USA-Chine
III/ la géopolitique comme élément des stratégies d’entreprise.
L’importance de nouer des engagements souples tout au long de la chaîne de valeur pour éviter la dépendance aux grands oligopoles en création (en termes de ressources naturelles, de composants, de technologie, de compétences rares) ?
Mais aussi comment participer à l’effort de paix après les guerres et les tensions, car la prospérité est la seule garante d’une paix durable.
IV/ la géopolitique et le temps.
Comment prendre en compte les crises géopolitiques à l’heure où tout est crise? Il est compliqué de passer d’un monde linéaire à une linéarité faite de crises successives…
Plus spécifiquement comment identifier les bons moments pour partir… ou pour revenir (la notion d’investissement « au son du canon » est-elle encore acceptable dans nos marchés financiers?)